Que sont les ccTLD ?
Un ccTLD est probablement plus reconnaissable comme les lettres après le point final d’un nom de domaine (par exemple, le « mx » dans www.example.mx). Il indique aux utilisateurs et aux moteurs de recherche dans quel pays, état souverain ou territoire dépendant un site web est enregistré – et généralement, par extension, où résident dans le monde les chercheurs qui trouveront ce site pertinent.
Dans chacun des exemples suivants, le ccTLD est en gras :
http://www.jloo.fr (France)
http://www.jloo.co.uk (Royaume-Uni)
http://jloo.com.eu(Union européenne)
http://jloo.中国 ou http://jloo.cn (Chine)
Les codes pays des TLD utilisent les codes pays de la norme ISO 3166-1, sauf dans quelques rares cas, où des identifiants ASCII sont utilisés à la place (par exemple, .uk au lieu de .gb). Dans certains cas (notamment en arabe et en chinois), des TLD utilisant des caractères non latins sont également disponibles – ils sont appelés domaines de premier niveau de code de pays internationalisés (ccTLD IDN ou ccIDN).
Pourquoi les ccTLD sont importants
En matière de référencement international, ils constituent le moyen le plus efficace de montrer aux moteurs de recherche et aux utilisateurs que le contenu d’un site est spécifiquement destiné à un certain pays ou à une certaine région – mais, surtout, PAS spécifiquement à une certaine langue. Lorsqu’un site utilise un ccTLD, Google suppose que ce site (et tout son contenu) est spécifiquement pertinent pour la zone géographique ciblée par ce dernier et qu’il doit apparaître dans les SERPs de cette zone.
Utilisation des ccTLD
Le résultat net ? Si jloo.fr, jloo.us et jloo.com sont égaux en termes de qualité, d’autorité, de fiabilité et d’autres optimisations, jloo.fr sera probablement mieux classé dans la SERP d’un utilisateur français que jloo.us ou jloo.com.
Le cas le plus courant de leur utilisation est l' »internationalisation » du contenu d’un site Web. Son utilisation est le signal le plus fort que vous pouvez envoyer à un moteur de recherche pour indiquer que votre contenu est axé sur un pays spécifique.
Les TLD de code de pays peuvent être utiles dans les bonnes situations, mais ils viennent avec quelques avertissements :
Disons, par exemple, que vous êtes le propriétaire de www.exemple.fr et www.exemple.be. Étant donné que les robots d’exploration des moteurs de recherche les considèrent comme deux sites entièrement distincts, toute équité de lien transmise à un site ccTLD y reste – elle n’a pas d’impact sur l’autre site. Ainsi, si vous êtes le propriétaire des deux sites, vous devrez renforcer l’autorité de chaque ccTLD séparément.
Il peut être plus coûteux d’acheter et de maintenir tous les ccTLD qui sont pertinents pour votre entreprise. Si vous disposez de ressources importantes, ce n’est peut-être pas un problème, mais pour contourner ce problème, certains webmasters choisissent d’utiliser des sous-répertoires et/ou des sous-domaines pour diriger les utilisateurs de différents pays vers le contenu qui leur convient.
Selon le ccTLD, une personne cherchant à enregistrer un domaine peut être tenue d’être affiliée (en tant que citoyen ou autre) au pays pour pouvoir l’utiliser. Voici une liste de la plupart de ces restrictions (consultez la colonne « Notes »).